Nous quittons sans regret vers 10H, après avoir effectué les formalités de sortie, le port mais pas le ville de Tanger. Nous mettons les voiles et longeons la côte jusqu’au Cap Spartel, continuons vers le large car le vent ne nous permet pas de prendre la direction de Rabat. Depuis Malaga, les marées se font ressentir à l’approche de l’Atlantique nous avions là-bas pas de 1 m de marnage et maintenant depuis Tanger 2 m. La température la nuit s’est aussi rafraîchit et pour la première fois, nous mettons nos vestes de quart. Pierre fait comme à son habitude la garde jusqu’à minuit où il va passer son temps à éviter les filets dérivants, les bateaux de pêche et finit par s’éloigner de la côte, nous sommes pour le reste de la nuit à la voile et direct sur Rabat. Rabat que nous atteignons au petit matin à 8H00, il y a un petit peu de brume et avec la carte tablette même si nous n’avons pas une carte très détaillée, nous nous retrouvons devant l’entrée de l’estuaire qui conduit vers la marina. Le passage d’entrée n’est pas très large et surtout il y a une grosse houle avec par série des vagues par moment de 3m de haut. Nous prévenons la capitainerie de notre arrivée mais ils nous attendaient déjà, Tanger les avait prévenus de notre arrivée. Ils nous disent de patienter car un bateau pilote va venir nous ouvrir la route. Super sympa et rassurant, merci ! Puis une fois ce moment passé, nous longeons les murailles de la Médina pour remonter un petit fleuve, c’est magnifique. Un accueil extraordinaire, nous voguons au milieu des barques de pêcheurs remplies de sardines et une foule de gens sur la jetée qui attend pour les acheter et, tous les gens la main sur le cœur, nous saluent et nous souhaitent « bienvenue au Maroc » . Moment magique et mémorable. La marina ultra moderne avec une petite barre d’immeuble moderne contraste avec la vielle ville. Nous accostons au ponton d’accueil, pour faire les papiers des douanes et de la police et avons même droit à une inspection de la brigade des douanes accompagnée d’un jeune berger allemand qui nous laisse après son petit tour qq poils. Les enfants avaient fait une cabane avec leurs couettes autour de la table, bonjour le bazar à leur montée sur le bateau ! La marina a tout le confort nécessaire et n’est pas chère en plus. Le tramway est à 5mn à pied. Nous visitons juste la ville de Salé, qui touche Rabat et finissons par passer sur la plage bordée d’un immense cimetière. Le soir, Pierre nous fait un petit tartare de bonites –Ah oui je vous ai pas dit la veille, nous avions pêché 2 belles bonites en même temps sur une ligne mitraillette , les affaires reprennent-