365 plages vantent les guides touristiques… ça ne vous rappelle pas quelque chose ?

La Dominique et son slogan, 365 rivières… Chacune des îles indépendantes (toutes membres du commonwealth) font tout ce qu’elles peuvent pour attirer le touriste. Parfois avec réussite, parfois moins.

A Antigua, le tourisme semble être le seul pourvoyeur de revenu, l’agriculture semble avoir quasiment disparu.

Il faut reconnaitre que l’île est entourée de plages aussi belles les unes que les autres et elles sont plutôt bien protégées de la houle. Rajouter une longue barrière de corail et des ilots déserts et vous aurez un paradis pour européens et américains en manque de soleil. Le gros bémol, c’est que le développement des infrastructures touristique se fait de manière anarchique et agressive : quasiment toutes les plages d’Antigua sont cernés de complexe hôtelier haut de gamme… Certains sont à l’abandon ou encore en construction…

Pour nous Antigua sera une escale semi terrestre : les parents de Pierre ont loué une villa dans les collines surplombant un magnifique mouillage. On surveille essentiel de la terrasse, extra! La villa est une construction d’inspiration créole isolée dans une colline. C’est beau et c’est calme. La vue est époustouflante : vue sur la baie de Jolly harbour, la mer et l’ile de Monserrat au fond. La mer change de couleurs plusieurs fois dans la journée, selon la luminosité… C’est le rêve. Une piscine pour compléter l’ensemble… sans oublier que l’on pouvait aller en vélo à la plage d’hermitage bay…

Nous alternons les visites de l’ile, les ballades à la plage et les excursions avec essentiel à la découverte des îlots et patates de corail…

Quelques endroits qui nous ont plus :

English harbour, grande baie naturelle où s’abritait la flotte anglaise au temps de Nelson (qui à d’ailleurs aussi défait la flotte française dans le coin!) avec ses magnifiques bâtiments d’époques.

La côte ouest et ses innombrables ilots et patates de corail. Magnifique snorkelling avec des coraux en meilleur état que dans les autres îles. On aura le bonheur de voir une baleine accompagné de son baleineau; spectacle rare aussi merveilleux qu’éphémère.

Deep bay avec sa plage magnifique et son épave gisant par 10 mètre de fond! Joli snorkelling et première épave pour les enfants.

Le soir nous nous retrouvons à la villa pour un diner sous les étoiles. On aura droit à une soirée langouste. Les langoustes arrivent vivantes avec le cuisinier… Préparation à la thermidor, table de fête, tout le monde sur son 31, soirée mémorable!! Merci Jean-Pierre et Catherine.

Nous voilà en route pour Barbuda, île à part qui se mérite!

On vous a déjà beaucoup vanté les plages à l’eau cristalline bordées de sable blanc, mais les plages de Barbuda sont un cran au-dessus. La plus longue fait 17 km avec une largeur de 300 m par endroit… c’est fou et on est seul!!!

L’île et ses habitants se tiennent en retrait du « tourisme développement ». 160 km2 pour 1600 habitants, 2 hôtels intimistes de 9 chambres, quelques guest-houses, un aérodrome accueillant des avions de 7 places maxi et un petit catamaran reliant Antigua… Vous l’aurez compris c’est préservée et hors du temps. C’est également en dehors de la route maritime, la plupart des voiliers préférant passer par St Kitts et Nevis. Il y a donc peu de voiliers.

Nous irons visiter le sanctuaire des frégates, la plus grande concentration des caraïbes de ces grands oiseaux. C’est la saison des bébés, il y a de jeunes frégates partout. On regrette de ne pas être à la saison des amours quand tous les mâles déploient leurs grandes gorges rouges…

Petite ballade et escalade sur les falaises de la côte ouest parsemée de grottes, et surplombant de magnifiques petites plages. Chouette!

Quelques inconvénients aussi, en particulier la présence de « sand fly » ou mout-mout.  De minuscules moucherons qui sortent au lever et à la tombée du jour et qui ont la désagréable manie de se comporter comme des moustiques : piqures, démangeaisons…Rien à faire, les répulsifs ne marche pas, les moustiquaires ne les arrêtent pas (ils passent entre les mailles). Heureusement ils n’atteignent pas les bateaux grâce à l’alizée.

Malgré tout, nous sommes tombé sous le charme! Nous y reviendrons en saison 2…

Il est temps de reprendre la mer, nous devons déposer Jean-Pierre et Catherine à Saint Barth…

Trosième et dernière traversée pour eux, 65 milles de prévu