Les Bvi (british Virgin islands) sont un paradis pour la voile, 3 iles principales et une multitude d’îlots autour, avec des distances de 10 milles maxi entre elles! On pourrait facilement y passer plusieurs semaines tant les mouillages y sont nombreux et plaisants. Le gros point noir est le coût de la vie, c’est horriblement cher ! (bien plus que dans les autres îles qui sont déjà  très chères).

Petit retour en arrière, on vous avait laissé à notre arrivée sur Tortola avec notre guindeau cassé. Le guindeau est un treuil électrique qui permet de remonter la chaine et l’ancre. Si sur un petit bateau on peut s’en passer, il n’en va pas de même sur essentiel où les 60 mètres de chaîne pèsent 140 Kg et l’ancre 30 kg. Il faut donc absolument régler le problème. Le guindeau n’est pas réparable (trop de pièces à changer et guindeau très vieux), il faut donc le changer. Pierre passera 2 jours à démonter puis rechercher l’appareil dans les différents magasins d’accastillage. Il finira par trouver exactement le même modèle en stock. Reste à remonter le tout ce qui prendra une journée entière et encore grâce à l’aide de Jean-claude, papa d’Estelle.Un grand merci à lui et à Danielle qui s’occupait des enfants pendant ce temps là.

Le lendemain de notre arrivée nous récupérons les parents d’Estelle accompagnée de Gabin, un cousin un poil plus grand que Malo. Tous les 3 vont rester sur le bateau pendant une dizaine de jours ce qui oblige à repenser l’organisation des cabines. Tout le monde finit par trouver sa place et nous voilà parti pour du cabotage.

Les iIes Vierges sont réellement très belles quand on les arpente par la mer. Il y a de très nombreuses criques, beaucoup sont classées réserve naturelle. Les fonds sont très beaux : le corail est en bien meilleur forme que dans les îles que nous avons visité jusqu’à présent et les poissons très nombreux. Pour la première fois, nous voyons des langoustes dans moins de 5 mètres d’eau. Dans tous les spots de snorkelling, qui sont dans les réserves, ont été installés des corps-morts (bouées d’amarrages). Cela permet à tous les bateaux de s’amarrer en préservant les fonds (les ancres cassant volontiers les coraux). Le stationnement est limité à 90 minutes ce qui permet à tous les bateaux d’en profiter.

On change chaque jour de mouillage.

L’endroit qui nous a le plus marqué est incontestablement les Baths à Virgin Gorda. Plage de sable blanc, eau turquoise comme d’habitude mais tout cela est parsemé d’énormes blocs de granit. Sur près de 300m ces blocs sont superposés les uns aux autres et forment un dédale sans fin de conduits et de tunnels sur le sable ou dans la mer. On se promène dans ce labyrinthe incroyable. Les enfants sont aux anges, les grands ne sont pas en reste. C’est vraiment un endroit étonnant. Il faut le visiter tôt car dès 9h10h c’est l’affluence.

L’ile d’Anegada un peu plus éloignée des autres semble également très prometteuse : une copie de Barbuda. Malheureusement nous n’aurons pas le temps de la visiter, juste un mouillage devant une plage de sable blanc s’étendant à perte de vue.

Au rayon anecdote, Jean-Claude, le papa d’Estelle, a eu la malchance de s’entailler le tibia sur l’annexe (sur le fermeture du coffre avant). Il a eu besoin de 13 points de suture qui ont été fait par le capitaine (docteur en d’autre temps….) Il fait dire que nous avons à bord d’essentiel tout ce qu’il faut pour parer aux petits mais aussi aux gros bobos. Plâtre, perfusion, suture, brûlures… on peut tout faire.

Gabin et les grands-parents auront bien profité et nous aurons bien profité d’eux.

Les 10 jours sont passés à toute vitesse et il est temps pour eux de rentrer en Bretagne. Pour nous, c’est cap sur la République Dominicaine (un peu moins de 48h de navigation) pour une escale de quelques jours puis Türkos et Caicos où nous devons retrouver Christophe, un copain.

C’était la dernière escale des petites Antilles. Nous rentrons maintenant dans les grandes Antilles puis les Bahamas.